MOC:: [[Life_MOC]]
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> Le [[2023-01-26]]
> J'ai passé une semaine au Vermont durant laquelle j'ai pu être en contacte direct avec l'hivers. Je dormais dans une petite cabane qui chauffait au bois. Ma porte donnait sur la forêt et de ma fenêtre je voyais l'hivers.
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> J'ai essayer d'écrire en alexandrins, pas trop sur pourquoi. La cadence pas top mais c'était une première depuis longtemps!
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# Poésie du Vermont
Le bruit des neiges tombantes m'attend tôt au réveil
Je suis prêt, ai-je pris tout ce qu'il faut pour marcher
Mes bottes, mes gants, ma tuque, comme mon cœur s'éveille
Et de ma grotte je sors avec un sac bien chargé
Dehors, mes pas laissent des traces qui cheminent chez moi
Des empreintes, signes du passage, du voyage et du temps
Or, elles marquent un chemin qui zigzag dans les bois
Et belles comme elles sont, s'effaceront au printemps
Sur la neige se trace des courbes me berçant toujours
Pourquoi suis-je aussi fourbe dans mon croche chemin
La nuit, je rêve d'une route en suivant le jour
Sans quoi je n'oserai avancer le lendemain
Je me perds en sachant revenir en arrière
Et j'avance incertain d'y découvrir devant
Rien ne sert de savoir retenir sa misère
Elle ne fait qu'alourdir le long souffle du vent
Dans la neige se cachent mes rêves et mes cauchemardes
Qui attendent ne serait-ce qu'un moment de faiblesse
Pour que ma route s'allonge, que j'arrive en retard
Au sommet de la montagne et du paysage qui m’adresse
Du haut point de vue je vois le doux tapis blanc
Au sommet je règne sur tout ce qui serait miens
Tout ce paysage, je crois qu'il s’étend et m'entend
Je ferme les yeux et attend ce qu'il devient
Au printemps, on voit la neige qui nous fait ses adieux
Un court instant, l'été croit qu'il étouffe son absence
L'automne nous tend de sa main orange nos rêves radieux
Pour que l'hivers, ce paysage reprenne tout son sens
Un fois que la fonte fait disparaître mes empreintes
Maintenant que mes regrets s'écoulent sous les glaces
Je peux poursuivre sans paraître lourd de plaintes
Et cheminer jusqu'à ce que j'y trouve ma place
Peu m'importe où je vais ou bien où je serai
Le bruit de la neige qui fond ne me presse en rien
Parce que tant que je sais aimer, alors je saurais
Que je trouverai ma maison là où je suis bien